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Combien coûtent les environnements de travail en 2022 ?

L’IDET (anciennement Arseg) publie les résultats des Buzzy Ratios 2022 (exercice 2021), le benchmark pour les professionnels des environnements de travail. Ils révèlent les dépenses moyennes de la filière exprimées au mètre carré, au poste de travail mais aussi pour la première fois au collaborateur. Découvrez les premiers résultats…

Comme tous les ans, les Buzzy Ratios ont pour vocation, sur la base d’un historique de données de plus de 20 ans, d’éclairer les coûts des environnements de travail en France. Utilisant les données A-1 des entreprises, le benchmark analyse les tendances sur la filière à moyen et à long terme. Pour ce faire, le Pôle Études & Prospective de l’IDET a étudié les résultats 2021 d’une centaine de sites, issus de tous les secteurs d’activité et de toutes les régions, représentant environ 2 millions de m², 100 000 postes de travail et 120 000 collaborateurs.

En moyenne, les environnements de travail ont coûté environ 681 euros par m², 12 481 euros par poste et 11 605 euros par collaborateur. Ces chiffres représentent des baisses de près de 8 % par m² et de 10 % par poste de travail sur la période 2017-2021. À noter que l’IDET construit le budget de la filière via plusieurs domaines d’activités (immobilier, exploitation technique et fonctionnelle, services aux collaborateurs, moyens & équipements – dont déplacements –, et masse salariale interne).

Des tensions sur la coûts de la filière

Premier poste de coût historique, l’évolution des loyers et assurances a fortement impacté les dépenses des donneurs d’ordre dans le temps, conséquence d’une augmentation presque constante du prix de l’immobilier tertiaire. Cependant, au-delà de ces dépenses, l’ensemble des domaines étudiés ont connu des baisses depuis l’année 2017. On pense notamment aux moyens et équipements, qui ont connu des véritables réductions avec comme cause principale l’effondrement des voyages d’affaires. En parallèle, les services aux collaborateurs ont reculé avec la remise en cause du modèle de restauration classique et d’autres disruptions liées au télétravail et la digitalisation. Enfin, l’exploitation des bâtiments a été impactée par la baisse de l’énergie consommée et par l’optimisation de certains coûts (comme la maintenance). 

 

 

 

Source : WorkplaceMagazine